vendredi 29 mai 2015

Prochaine permanence

La prochaine permanence à partir de 15h00 au "village d'insertion" 41, rue de Clichy à Saint-Ouen
aura lieu ce dimanche 31 mai.





Métro : ligne 13
Bus : 173.274.arrêt Saint-Ouen RER
RER C :Saint-Ouen RER

jeudi 28 mai 2015

RASSEMBLEMENT DU SAMEDI 23 MAI, LE RETOUR EN IMAGES


Samedi 23 mai, à l'appel du DAL Saint-Ouen, s'est tenu devant la mairie un rassemblement des habitants de la rue Jules Vallès, ceux du village d'insertion Rrom, des audoniens et audoniennes et les soutiens du foyer CARA. En effet, le problème du mal logement et des expulsions programmées sur la ville de Saint-Ouen concerne différents lieux et différentes situations, mais les victimes actuelles ou à venir se heurtent toutes au même silence obstiné des autorités municipales et préfectorales ! 

Ci-dessous quelques images de la mobilisation :






NB: Les personnalités politiques que l'on peut voir dans ce film sont là à titre privé. 
Le Collectif de solidarité avec les Rroms de Saint-Ouen en danger n'adhère à aucune ligne politique.

jeudi 21 mai 2015

Rassemblement le 23 mai





A l'initiative du DAL :

Contre les expulsions et le mal-logement à Saint-Ouen
    Rassemblement le 23 mai 2015 
de 11h00 à 15h00 
devant la mairie.

 Ligne 13 station Mairie de Saint-Ouen
 Bus : 137.166.237.173.274.85.

Les habitants du village d'insertion et le collectif de soutien seront présents.

lundi 18 mai 2015

L’ALJ 93,« vendeur d’insertion »

Ci-dessous un bilan, du "village d'insertion" de Saint-Ouen, fait par Amnesty International et la voix des Rroms. Extrait du journal Charivary.


L’ALJ 93,« vendeur d’insertion »

L ’association Logement Jeunes 93 est l’organisme mandaté par l’Etat, la mairie d’Ivry et la préfecture du Val de Marne pour déterminer quelles seront les 14 familles qui, parmi les 73 foyers interrogés du camp Truillot, pourront bénéficier d’une solution de relogement en vertu de leur potentiel d’« intégrabilité ». Et quelles seront les 59 autres qui resteront sur le carreau et se feront expulsées avec le démantèlement du camp.


–       Et oui, l’intégrabilité ça se mesure. Pour l’ALJ 93, il faut que les habitants du camp parlent français et qu’ils aient de bons rapports avec les voisins, autrement dit qu’ils sachent «  s’intégrer dans la ville ». Plusieurs autres critères rentrent en jeu dans la sélection: la scolarisation des enfants, l’existence ou non d’un projet professionnel voir « d’un projet de vie », leurs « motivations » pour rester en France et leurs liens avec les pays d’origine : moins ils en ont plus ils ont de chance d’être sélectionnés…. Les enquêteurs vérifient également l’état de santé, les casiers judiciaires, … . Quant aux données très personnelles qu’ils recueilleront, elles pourront être transmises à la préfecture.

      Nous avons voulu en savoir plus sur cet organisme qui sévit en ce moment même à Ivry. Un rapport d’Amnesty international de septembre 2013 dénonce les pratiques de cette association.

–       En juin 2013, l’ALJ93 a réalisé un diagnostic du camp des Coquetiers à Bobigny, 15 jours avant son expulsion. L’ensemble des 150 occupants a été interrogé en une seule journée, ce qui laisse tout de suite présager de l’absence de finesse dans la connaissance des familles et des solutions à apporter. Après le diagnostic, 3 familles sur les 12 ont été choisies pour un hébergement d’urgence en chambre d’hôtel car celles-ci étaient considérées comme « vulnérables ». Mais elles n’ont finalement pas accédé à ces logements précaires car n’ont pas été prévenues des réservations. Le jour de l’expulsion l’ALJ 93 n’était pas présente et les 150 personnes évacuées ont dormi à la rue avant d’occuper un autre terrain

–       Selon Amnesty international toujours, l’ALJ 93 n’assure pas un diagnostic correct de l’état de santé des personnes. En effet, elle n’est jamais accompagnée de professionnels de la santé, les enquêteurs ne sont pas médicalement qualifiés et ils ne voient pas tous les documents médicaux alors que ce sont eux qui sont censés signaler les personnes vulnérables. Apparemment ce manque de compétence et le travail bâclé d’enquête ne sont que des détails pour eux car ils ont indiqué à Amnesty international qu’ils estiment qu’« une personne qui est malade ça se voit ».

     Pour un autre aperçu du travail de l’ALJ93, nous sommes allés fouiner sur le site de l’association «La Voix des Rroms» qui décrit les dispositifs mis en place par l’ALJ en région parisienne.
–       « Le « village d’insertion » de Saint-Ouen avait ouvert ses portes en 2008 accueillant ou enfermant à chacun de voir, 19 familles, heureux sélectionnés après l’expulsion d’un camp. Le gestionnaire de ce « village » était l’ALJ 93 avec des financements conséquents dont 75% sont alloués à la surveillance et au gardiennage (dans les prisons, ce poste budgétaire représente environ 37% seulement du budget). 5 ans plus tard, la matière première que sont les Rroms est abandonnée et invitée à quitter les lieux.

–       Le bilan laisse songeur : 4 familles seulement sur 19 ont pu trouver une vie autonome. Quatre autres ont été transférées dans le « village d’insertion » d’Aubervilliers, géré lui aussi par la même ALJ 93. Quatre autres ont été virées pendant le projet, pour des raisons que nous ne connaissons pas de manière précise, mais dont on peut supposer qu’elles aient eu un lien avec le respect des règles drastiques de ce centre fermé (on ne pouvait pas y recevoir de la visite par exemple, y compris de sa famille proche). Enfin, les sept familles restantes devaient avoir quitté les lieux en juillet 2013, sous la menace d’une intervention de la police pour les déloger.

–       L’ALJ affirme qu’ils n’ont « pas répondu aux critères de volonté d’intégration ». Pourtant, tous les enfants, scolarisés, parlent un français parfait, et une majorité d’adultes ont une maîtrise satisfaisante de cette langue. Beaucoup ont déjà des autorisations provisoires de séjour, certains ont des contrats de travail (dont un CDI, cette vieille chose qu’on ne voit plus souvent), et deux ont créé des petites entreprises. L’un d’entre eux a déclaré aux représentants de la ville qu’il s’était vu déchirer le K-bis par les « accompagnateurs » qui le « prenaient en charge », sous prétexte que cela n’était « pas intéressant » pour lui. Et des exemples similaires de bon « accompagnement » il y en a eu d’autres. Il ressortait de ces échanges que si la réussite du projet n’est pas au rendez-vous, ce n’est certainement pas faute d’efforts des « accompagnés », mais plutôt faute de volonté réelle de l’ « accompagnant ».


   Autant dire que nous ne cautionnons pas les méthodes de l’ALJ93 et que nous veillerons à ce qu’il y ait des propositions correctes et adaptées pour toutes les familles qui habitent le camp Truillot.

DIAGNOSTIC SOCIAL ET EXCLUSION MASSIVE



Dans l’article de « Libération » du lundi 18 mai (cliquez sur le lien ci-dessous), on apprend que le premier ministre Manuel Valls, tout en rappelant sa volonté de démanteler les campements, souligne l’impératif d’un « diagnostic social » avant tout démantèlement.

Le 41, rue de Clichy, qui n’est pas un campement mais un village à l’abandon, progressivement délaissé et livré à lui-même, ne devrait-il pas bénéficier plus encore de ce diagnostic ? Où en est-t-on? Quand commence-t-il ? S’agira-t-il d’un « tri » de dernière minute, effectué à la va-vite, entre « bons » et « mauvais » Rroms, ou d’un travail approfondi mené au cas par cas, susceptible de déboucher sur des solutions viables ? Cela, Manuel Valls ne le dit pas.

Un rappel des récentes condamnations de la France par l’ONU, relatives au traitement réservé aux Rroms, figure en fin d’article. L’ONU parle « d’exclusion massive »… 

dimanche 17 mai 2015

De retour de la Fête de l’insurrection gitane à Saint-Denis



Aujourd’hui, sur le parvis de la basilique de Saint-Denis, nous n’étions que quelques-uns du Collectif de Soutien aux Rroms de Saint-Ouen, pour cause de dimanche ensoleillé et de temps des cerises (ah les brocantes…). Les habitants du « village » étaient également peu nombreux, surtout du fait que, eux, le dimanche, travaillent sur les marchés. Nous étions cependant présents et, au-delà de la traditionnelle diffusion de tracts, cela nous a permis de faire de belles rencontres (collectif « jumeau » de Saint-Denis, habitants de Saint-Ouen très au fait de la situation ou bien la découvrant,…), de nouer quelques liens précieux avec les médias présents, de discuter longuement avec la Voix des Rroms, une association très en pointe en matière de droits de la communauté romani, comme de défense des espaces qu’elle occupe.

Les débats « féminisme et émancipation des minorités », « colonialisme et génocides » ont jeté sur le « problème Rrom » un éclairage auquel le traditionnel traitement médiatique à la truelle ne nous avait pas habitués.  Sur le parvis et alentour, les camions-cinéma assuraient la projection de films difficile à voir ailleurs, deux expos photos s’affichaient, et l’après-midi s’est achevée sous le gros son de Baro Syntax et Spartacus, rap gitan…    

Une journée qui donne la pêche, recharge les batteries, et permet de rompre l’isolement ! Vous avez loupé LE moment ? Alors, quelques photos….        






       

jeudi 14 mai 2015

Fête de l'insurrection Gitane



Samedi 16 Mai (à partir de 19h)



Dimanche 17 Mai (10h-19h)



sur le parvis de la basilique St Denis  


 



Fête de l'insurrection Gitane

Le programme

Samedi 16 Mai 

  • Prélude : Fanfare et défilé de l'effigie monstrueuse dans les rues de St Denis
  • 19h : Théatre d'improvisation politique, Spectacle de danse Tziganes Aristocrates
  • 21h : Mise en procès du racisme d'état
  • 21h30 : Spectacle de Flamenco de Lorie la Armenia et sa troupe
  • 22h30 : Concert de Manele de Mandrino de la Zor (musique populaire Tzigane)
  • 00h00 : Mix de Dj Rrom & Roll
 

Dimanche 17 Mai 

  • 10h00 : Parade de la Fanfare
  • 11h00 : Intervention publique de Raymond Gurême et Irvin Mujcic sur le thème "Génocides d'hier et d'aujourd'hui"
  • 12h30 : Assemblée : Art martial et culture populaire
  • 13h30 : Spectacle de Syntax et son duo de jazz manouche
  • 14h30 : Assemblée : Féminisme et émancipation des minorités racisées
  • 16h00 : Rap Gitan avec Baro Syntax et Spartacus
  • 16h30 : Assemblée : Colonialisme et Génocides
  • 18h30 : Final :Parade populaire
  Un stand boisson et restauration sera présent en permanence les deux jours.  

Éléments permanents (Dimanche) :

  Chapiteau politique : Librairie "Folie d'encre", Edition "Al DAnte", "Réseau sortir du colonialisme"
·         Forum des organisations minoritaires
·         Exposition photo "Wall Free europe"
·         Camion classe d'initiation à la langue et la civilisation Rromani par Cristian Padure. Inscriptions : padurecristian@yahoo.com
·         Fête foraine et petits chevaux
·         Camion Cinéma 1 : Projection permanente de "A people uncounted"
·         Camion Cinéma 2 : Projection permanente de "Souvenir d'un futur radieux"