dimanche 21 juin 2015

PREMIERS PAS, PREMIERES AVANCEES

Dimanche 21 juin : nous constatons, avec plaisir, que la mobilisation permet de se faire entendre et d’obtenir un début de résultat. Rendez-vous est pris en mairie, samedi à venir, le 27.
Hier, dans le grand parc, quelques habitants du « village », des membres du collectif de solidarité et, bien entendu, le DAL, étaient présents à l’occasion de la fête de la ville. Distribution de tracts, échanges avec les audoniens et avec le maire. William Delannoy a profité de l'occasion pour proposer de recevoir en mairie une délégation conduite par le DAL, samedi 27 juin. Aujourd'hui, au « village » dit d’insertion, les habitants ont désigné une représentante. Pour l’heure, ce rendez-vous n'est pas encore « calé », mais nous vous tiendrons informés des suites données à cette proposition.
Le Collectif et les habitants sont bien entendus satisfaits de voir les portes de la maison commune s’entrouvrir après ces longs mois et ces demandes, restées sans réponse. Nous allons, enfin !, pouvoir entendre ce que l'actuelle équipe municipale propose aux habitants du village, aux sinistrés de la rue Vallès, aux habitants du CARA,... en terme de solutions viables. Notre enthousiasme demeure cependant modéré et notre vigilance accrue, tant que nous n'aurons pas reçu l'assurance définitive qu'aucune expulsion du village n'aura lieu en juillet et août, sans solution de relogement. Cette revendication est plus que jamais portée par le Collectif, car elle émane des habitants, présents sur la commune depuis plusieurs années, travaillant, allant à l'école à Saint-Ouen, audoniens comme nous tous mais cependant confrontés à une urgence particulière, du fait de l'inertie et de l'incompétence des organismes chargés de la « gestion » du lieu.
Notre action, cependant, n'est pas que revendicative : sans nouvelles du préfet et du délégué au logement suite à notre courrier envoyé fin mai, nous nous sommes organisés et bénéficions de l'aide, précieuse, d'une équipe juridique ayant constitué les dossiers nécessaires à la prise en compte de l'urgence en question par le 115, par le tribunal administratif et par d'autres interlocuteurs. Sur ce terrain aussi, le travail avance bien, et les familles rroms sont plus que jamais actives, engagées dans le processus qui devrait, selon toute logique, leur éviter de connaître, une fois de plus, une expulsion suivie de l'inévitable galère, du retour aux campements « sauvages » et à la déscolarisation des plus jeunes.
POUR ÉVITER CELA, NOUS AVONS BESOIN DE VOUS, DE TOUTES LES BONNES VOLONTÉS !

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